Les Enfants de Clairval

Depuis deux jours, le petit village de Clairval vit dans la peur. En effet, des villageois ont mystérieusement disparu et nul ne sait ce qu’ils sont devenus. Désespérés, les gens du village sont prêts à récompenser de plusieurs centaines de pièces d’argent ceux qui seraient capables de trouver une solution à leur problème. Puisque vous êtes des héros, vous avez bien entendu répondu présents ! Équipés de votre matériel, vous vous êtes mis en route, guidés par un messager. Celui-ci vous a emmené à travers un bois sombre et épais, pour rejoindre le village. Vous avez marché une bonne partie de la journée, en prenant bien garde à ne pas vous éloigner de la route… car on dit la forêt dangereuse ! Sur le chemin, vous n’avez croisé qu’un vieil homme, se déplaçant à bord d’une petite carriole tirée par deux ânes. Le voyageur, qui venait justement de quitter Clairval, vous a déconseillé de poursuivre votre route. « Ce village est maudit ! », vous a-t-il lancé d’un air triste. Ces mots, censés vous décourager, ont au contraire renforcé votre volonté de résoudre le problème. Enfin, dans l’après-midi, vous avez atteint le village de Clairval. Vous avez rendez- vous avec le bourgmestre (le chef du village), Monsieur Carillon, qui doit vous en dire plus sur les disparitions.

Il y a une paire de nuits, tous les enfants de Clairval ont disparus. Les portes de maison, et uniquement celles ou se trouvaient des familles avec des enfants, ont été défoncées. Nos PJ apprennent que les portes étaient marquées d'une petit croix a la craie. Une craie vendue par un marchand à un jongleur itinérant quelques jours plus tôt. Depuis cette nuit, tous les villageois sont un peu malades. L'aubergiste a aperçu un étrange personnage roder autour du puits.

Ils descendent en bas du puits et découvre une petite bouteille vide, visiblement un restant d'une fiole de somnifère. Mais ils se font attaquer par une araignée géante, qu'ils terrasserons sans difficultés.

Ils partirent le lendemain dans la forêt au sud de Clairval pour recherche le jongleur. Après une longue exploration de la forêt, et avoir difficilement tenté de remettre une roue détachée sur le chariot de voyageurs rencontrés sur la route, ils rencontrent un guerrier immense et un peu beta, qui les dirigea vers une clairière cachée ou se trouvaient le camps des gobelins.

Après avoir exterminé le camps, ils libèrent le jongleur et sa femme, prisonniers des gobelins, qui avaient forcé le jongleur à marquer les portes des familles ayant des enfants.

Cette nuit, on a pris notre courage à deux mains, et on a pénétré dans le fameux cimetière. On sentait bien une drôle d’atmosphère là dedans… La bâtisse du gardien du cimetière, Mathéo, l’homme après qui on était à la recherche, avait apparemment été attaquée. Tout était par terre, et le fameux gardien, introuvable. Décidément, tout ça ne disait rien qui vaille. On a continué notre chemin, comme à notre habitude : Drugash devant, qui ouvrait la voie, et nous qui suivions en guettant les alentours. C’est là qu’on les a vus : 4 êtres sans vie, sans chair… des squelettes nous ont attaqués ! On n’avait jamais vu pareilles créatures… Nos armes semblaient totalement inefficaces contre eux. Les épées se plantaient entre leurs côtes, et les flèches passaient à travers les os. Ils paraissaient surpuissants. L’orc s’en est vraiment pris plein la tête cette fois-ci. On a eu peur de le perdre. Heureusement, il semblerait que ma magie affecte particulièrement ces créatures. Archibald aussi avait de bonnes compétences pour les combattre, et Alix à usé de ruse pour les déstabiliser. C’était un rude combat, dont nous sommes finalement sortis victorieux, pas peu fiers ! Avec appréhension, on a quand même continué le chemin. Après tout, des enfants comptent sur nous, on ne pouvait pas abandonner comme ça ! C’est là qu’on a entendu un gémissement. Mais, pas un gémissement humain. Ça avait l’air… d’un fantôme. On ne s’est pas débinés (enfin, Alix un peu quand même), et on a avancé. On a trouvé un genre de crypte, et à l’intérieur, un homme. Enfin, non… le fantôme d’un homme. Un guerrier probablement. Il avait l’air tellement triste. On a tenté de communiquer avec lui, c’était un moment drôlement apaisant. Il a eu l’air touché de notre compassion à sa douleur, et a décoché une flèche enflammée de son arc, semblant nous indiquer le chemin à suivre, avant de nous offrir son arc, et de s’évaporer. Il s’appelait Gardamus, le guerrier. Décidément, ce cimetière renferme de drôles de secrets. On l’a donc suivie, cette fameuse flèche. Jusqu’à arriver vers ce qu’on cherchait : Mathéo, le gardien. Il s’est enfui en nous voyant arriver, mais Archibald l’a intercepté. Alors que nous voulions l’interroger, deux monstres dépourvus de chair nous ont attaqué. Encore ces maudites créatures… cette fois, nous étions préparés. Nous les avons écrasés sans mal, et avons pu parler à notre informateur. Il nous indiqua ce que nous étions venus chercher : le passage secret menant au château du baron…

Dans le tunnel, un labyrinthe ! Mais un petit plan et hop ! Ils arrivent au bout. Là, quelques pièges, un trou avec un passage visible que dans le noir, et des haches sous lesquelles ramper. Après ces protections, une étrange prison, abimée, vide. Ils se font attaquer par une goule qui laisse quelques traces. Une fois cet adversaire vaincu, nos joueurs arrivent dans la cours du château…

Tout le monde semble transformé en pierre, dans le château. Et des cris humains, accompagnés de rires d'ogres, se font entendre a l'étage du bâtiment principal. Nos joueur préparent alors la salle à manger et la cuisine afin de piéger les ogres. Cela fonctionna à merveille. A l'étage ils libérèrent le baron, et se dirigèrent vers la tour principale, ou les enfants étaient retenus.
Là, au sommet, un nécromant (jadis enfermé dans la prison du labyrinthe) était en train d’aspirer l’âme des enfants afin de retrouver pouvoir et jeunesse. A la suite d'un combat acharné contre lui et ses sbires squelettes, les enfants furent sauvés, et les joueurs acclamés comme des heros par les habitants de Clairval.