Différences

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 ## Séance 3 - 05/10/2021 - Coeurs brisés à Ikhar
 <Par Anatole>
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 Avez vous déjà connu...
 La peine d'un amour perdu de vue
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 ## Séance 6 - 09/11 - Tourisme chez les dévots
 <Par Anatole>
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 Antheone, cité des hommes offerte aux dieux
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 ## Séance 10 - 08/12/21 - Rencontre avec le Grand Chelios
 <Par Anatole>
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 C’est à cela qu’on reconnaît des héros : au plus fort des épreuves, cette part d’abnégation qui pousse plus avant, malgré les dangers, malgré les souffrances. J’attends les hourras qui récompenseront nos exploits, accompagnés de monnaie sonnante et de titres glorieux. Et je m’accroche à cette idée, en m'enfonçant à la suite de mes camarades dans le tunnel qui nous ramène aux ravageurs.
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 Il nous faut contacter Grand Père Regulus et retourner en Oblivion de toute urgence !
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+## Séance 11 - 15/12/21 - Les trempeurs d'aiguilles
+<Par Thibault>
+Autodafé
+Nous prîmes le temps de lire les runes de sang qui ornaient les murs de la pièce, et nous en apprîmes beaucoup sur les opérations menées par les Ravageurs ces dernières semaines. Malgré ces informations capitales, et le péril imminent qui menaçait les incarnins d’Oblivion, nous continuâmes l’exploration de cette portion des égouts, convaincus que nous pouvions y débusquer d’autres secrets.
+Nous nous engageâmes dans un tunnel obscur, d’abord prudemment (Juste-Nuit avait aperçu une ombre passer furtivement après que nous ayons tué le ravageur-enfant Bâal), puis avec précipitation quand nous aperçûmes, au bout du tunnel, une femme en train de brûler des papiers à l’aide de magie. Bien que nous ayons couru sans ménagement, l’inconnue eut le temps de faire disparaître une bonne partie des écrits, et d’utiliser un petit objet qui dégagea un étrange nuage bleuté qui la fit tomber inconsciente et se dissipa presque aussitôt. Pendant que Juste-Nuit vérifiait si la femme était toujours en vie, nous explorâmes la petite pièce. Outre les runes étranges sur les murs, que nous ne comprenions pas cette fois-ci, Lilith ramassa 2 documents contenant des informations intéressantes :
+- le premier semblait être un extrait d’un écrit de l’archonte Anthéos, dans lequel il relate une rencontre qu’il aurait eu avec un être céleste, un messager venu le mettre en garde contre la Clé des Songes, un artefact tétraédrique composé de 4 fragment triangulaires, respectivement de couleur cuivre (le fragment gardé par Regulus), papier (celui que nous avions récupéré et que l’Ecorcheuse nous avait dérobé), ténèbres, et… la partie lisible s’arrêtait là.
+- le second, beaucoup plus bref, et écrit à la hâte par quelqu’un qui semblait avoir du mal à contenir sa rage (ou sa peur ?) semblait être une communication entre ravageurs : « Péril majeur, l’incarnin du mal doit être averti. », et mentionnait également le « retour du rêveur ».
+Alors que Lilith nous partageait ces informations et que nous continuions notre inspection de la pièce, un phénomène inattendu se produisit : l’espace autour de la femme inconsciente (mais bien vivante, Juste-Nuit put nous le confirmer) se distordait de plus en plus… et celle-ci dispartu à l’instant même où notre compagne paladine abattait Nocturno sur elle avec force pour tenter de la blesser, laissant la Dame d’Ombre mordre le sol dans un claquement sinistre. La frustration nous saisit violemment, tant nous espérions pouvoir interroger cette ennemie afin d’en apprendre plus sur le plan de l’Ecorcheuse…
+Une tête pour une oreille
+Nous reprîmes malgré tout notre chemin dans les souterrains, et débouchâmes sur une salle terriblement sinistre (cela faisait longtemps !). De lourdes chaînes en fer suspendues au plafond tombaient au sol sur toute la surface de la pièce ; au centre, un homme visiblement atteint de la gangrêve, mais toujours vivant, était maintenu en hauteur par quelques-unes de ces chaînes, et de ses nombreuses blessures suintait son sang vicié, qui était récolté dans un seau en-dessous de lui. Cela ne présageait rien de bon, et Lilith s’empressa de coller un coup de pied au seau qui fit se renverser le liquide sombre qu’il contenait. Juste-Nuit, fidèle à elle-même, tenta de libérer l’homme de ses entraves, mais celui-ci reprit conscience à ce moment-là et nous comprîmes vite qu’il était consentant à sa torture. Amar, d’humeur taquine, en profita pour l’asticoter mais ne se méfia pas assez et perdit un bout d’oreille dans l’opération (cette perte semblait l’affecter bien plus que les horreurs que nous avions affrontées au cours de notre voyage), et Juste-Nuit ne laissa pas le malade jouer de la mâchoire plus longtemps, car un rapide coup de Nocturno bien porté lui trancha la tête, net.
+Nous nous dirigeâmes alors vers une porte close située au fond de la pièce. Quand nous l’ouvrîmes, 4 hommes armés de rapières nous attendaient et nous ordonnèrent de les laisser tranquilles. De par leur attitude, nous comprîmes assez vite qu’ils n’étaient pas des gardes ni des combattants, et bien que l’un d’eux ait eu le courage de tenter une attaque, le coup qu’il porta fut facilement dévié par Juste-Nuit ce qui suffit à calmer définitivement leurs ardeurs. Ces 4 compères étaient des petites mains dont le travail consistait à tremper les aiguilles dans le sang contaminé de l’homme désormais décapité afin de transmettre plus facilement la gangrêve, et de charges les aiguilles dans des caisses destinées à être expédiées aux quatre coins du monde. Lilith détruisit ces aiguilles sans e mettre en danger grâce à sa main du mage, pendant que nous les interrogions. Nous décidâmes finalement de leur laisser la vie sauve : d’après leurs dires, ils avaient fait ce travail sous la contrainte, par peur de mourir. L’une des seules informations utiles que nous pûmes en tirer était la présence de Selioth, l’un des ravageurs, quelques instants plus tôt dans cette pièce.
+Du sang dans l’infer
+Par cette pièce, nous avions finalement terminé l’exploration de cette partie des égouts, et nous retrouvâmes notre guide quelques instants plus tard à notre point de rendez-vous, accompagnés des 4 pleutres rencontrés plus tôt. Nous rebroussâmes chemin pour sortir des souterrains, mais alors que nous progressions, nous fîmes une rencontre inattendue : Katanga, le tatoueur sauvé par Juste-Nuit quelques jours auparavant, était en train de se réfugier dans les égouts pour échapper à une attaque sanglante dans l’infer. Un monstre désarticulé et une horde d’enfants attaquaient tous ceux qui avaient le malheur de passer à leur portée. Ni une ni deux, Lilith s’élança dans les tunnels pour rejoindre au plus tôt le lieu du massacre, mais réalisa rapidement qu’elle devait attendre que notre guide (Alonso, de son prénom) ne se remette en route. Nous pressâmes le pas pour sortir au plus vite, et, arrivés à l’air libre, intimâmes l’ordre de rester cachés à nos compagnons d’infortune.
+Nous n’avions pas le temps de reprendre notre souffle, car une vision d’horreur s’offrait à nouveau à nous : des cadavres jonchaient la route de l’infer, l’odeur métallique du sang saturant l’atmosphère, ponctuée par les effluves charbonneuses d’un incendie un peu lointain… Nous avançâmes, suivant les cadavres, les cris d’horreur, et les bruits de combat, pour finalement trouver le responsable du massage. Selioth, le pantin géant et désarticulé que nous avaient décrit les trempeurs d’aiguille, combattait férocement les Enfermés qui tentaient de mettre un terme à son massacre. Le ravageur était accompagné de quelques enfants qui semblaient possédés.
+C’était donc lui, notre prochain adversaire, celui que nous devions envoyer rejoindre Chelos et Bâal en enfer. Nous étions éreintés par notre exploration des égouts, mais nous n’allions certainement pas abandonner maintenant…
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+## Séance 12 - 06/01/22 -
+<Par Caroline>
+Nous arrivons à la sortie des souterrains, suivant toujours le guide, et découvrons sans réelle surprise un macabre spectacle. Le ravageur Selioth et des adolescents à son service ont massacré une partie de la population de l’Infer, et se battent contre deux enfermés venus les affronter. Le premier défenseur est déjà à terre lorsque nous arrivons, et le deuxième se bat de façon magistrale contre le ravageur mais aussi bientôt contre les quatre adolescents encore en vie.
+N’écoutant que ma rage à la vue du massacre autour de nous et à la situation qui ne cesse de se détériorer, j’en appelle aux éléments afin de ralentir les assaillants. Un nuage épais apparaît au dessus de la mêlée, et projette d’un coup des millions de flocons sur le sol. Le gel y fait immédiatement un fin tapis, et un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque j’aperçois à travers le blizzard les ennemis tomber comme des quilles. Juste-Nuit, qui s’était précipitée comme à son habitude par altruisme au chevet de l’enfermé pour qui elle ne pouvait déjà plus rien, viendra s’ajouter à ce florilège de glissades avant de se relever pour combattre avec vigueur le ravageur.
+Chacun d’entre nous épaule à sa façon l’enfermé combattant à la manière d’un lourd automate, jusqu’à ce que Nocturno portée par le bras sûr de Juste-Nuit termine la créature.
+Amar sera le premier à tuer (accidentellement peut-être) un des adolescents, L’enfermé et moi-même terminons les autres sans tenir compte du cri de Juste-Nuit.
+Le calme revient, et l’enfermé telle une armure sans âme repart vers la cité. Quant à nous, nous rentrons à la gondolfière. Enfin, la paladine ne suivra pas tout de suite, elle s’entretiendra d’abord avec Katanga en privé. Le contenu de leur discussion restera un mystère pour le reste du groupe.
+Comme d’ordinaire, nous n’aurons guère de repos : Grisou, resté dans la gondolfière, nous prévient en panique: Régulus a envoyé un message, ils sont attaqués… Le retour en Oblivion semble inévitable.