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Acte 5

<Par Thibaut>
La nuit est calme. Quelques nuages poussé par les vents accompagnent paisiblement la gondolfière dans son périple vers Ikhar. Alors que le bleu de la voute céleste commence à s’éclaircir par delà le bout du monde, nos quatre aventuriers sortent de leur sommeil agité. En sueur, perturber voir paniquer de leur cauchemar Barduhr suivit de Amar sorte de la cabine arrière pour prendre l’air sur le pont. Peu de temps après Lilith les rejoint sans dire un mot. Seule Juste-Nuit reste assise sur sa couche, la tête dans ses mains et le visage serrer.

Sur sollicitation de l’équipage Lilith donne un coup de main aux matelots pour les tâches journalière. Barduhr commence par discuter quelques instant avec Redis leur nouvelle capitaine suppléante. Précédemment capitaine de vaisseau dans la marine elle fut recrutée et formée voilà de cela deux semaines. Celle-ci finit par suggérer a notre ami d’aider à nourrir les hippogriffes, ce qu’il accepte. Amar pour sa part évite subtilement les corvées mais soutient tout de même les efforts de l’équipage en chantant les plus belles mélodies de matelot de son répertoire tout en jouant de la guitare depuis les haubans.

Alors que Barduhr s’engage dans l’écurie des créatures aillées à l’avant de la gondolfière, la porte de la cabine arrière claque et Juste-Nuit, appuyée contre le montant de la porte d’une main tenant toujours sa tête de l’autre, fait son apparition. Alors qu’Amar, souhaitant parler à tous ses camarades, passe devant elle, l’attrape part ses vêtements et tante de l’entrainer. Mais Juste-Nuit s’effondre incapable de résister au geste ou de suivre le petit être. L’Autre tente de revenir. Lilith s’approche demandant que faire pour aider à repousser cette personnalité qu’elle déteste tant. Mais Amar semble plutôt proposer d’essayer de discuter avec elle. A cette remarque et sous le coup de l’étonnement, Juste-Nuit perd connaissance. Devant le retour manifeste de l’Autre, Lilith s’éloigne. Contre la promesse d’instaurer une cohabitation entre les deux personnalités et suite à sa demande passée, Amar la baptise Aurore (en opposition au nom de Juste-Nuit) et propose de l’aider à trouver une solution durable à cette cohabitation corporelle forcée. Une conversation s’engage alors entre eux et Aurore informera le gnome de son incapacité à contacter Juste-Nuit ou bien à lui rendre le contrôle volontairement tant que celle-ci ne cherchera pas à le récupérer.

Pendant ce temps Barduhr, en déséquilibre au dessus du vide, retenu uniquement par l’anse d’un seau contenant de la nourriture pour les hippogriffes ayant été renversée quelques instants plus tôt durant l’action qui mena le nain dans cette fâcheuse posture, fait connaissance avec un certain Cliveton. Ne laissant rien paraître de son inquiétude et restant maitre de ses émotions, le druide soutient l’interrogatoire du faux membre d’équipage tout en réussissant à l’apaiser pour l’inciter à le ramener à bord ou tout au moins à ne pas le laisser tomber.

Cliveton est en possession d’un message codé accompagné d’une liste de sept noms dans laquelle se trouve notamment son père ainsi que le grand oncle de Barduhr: Brangurn Pavois de Frêne. Guidé par ce nom, et ayant eu connaissance du changement de propriétaires de la compagnie des vents, c’est en plein ciel au dessus du vide qu’il décide de mener son interrogatoire. Quatre des noms de la liste sont rayés et leur porteur sont mort - dont les deux noms précédents - tandis que les trois autres sont introuvables. C’est d’ailleurs sur le cadavre de son père que Cliveton a trouvé ce contrat d’assassina. Depuis il recherche l’assassin pour assouvir sa vengeance. Et le jeune homme est persuadé que Barduhr est coupable de près ou de loin. Ou au moins as-t-il connaissance de quelque chose à propos de ce contrat… ou bien des nom sur cette liste… Mais malheureusement pour lui, le nain n’a aucune information à lui fournir. Avec toute la contrariété possible il fini donc par tirer de toute ses forces sur l’anse pour ramèner Barduhr sur le plancher de l’écurie avant de sortir en courant. Le temps de se remettre de ses émotions ainsi que sur ses pieds et le nain s’élance à la poursuite de son agresseur. Mais celui-ci n’est pas partie bien loin. A peine arrivé sur le pont s’est-il accoudé au bastingage avec une mine désespérée.

L’arrivée des deux personnage sur le pont n’attire pas l’attention de grand monde et surtout pas celle d’Amar, tout content d’annoncer le Baptêmes d’Aurore à Lilith… Aucun besoin ici de vous décrire l’opposition total d’humeur et de comportement entre le gnome et la magicienne. La même présentation fut faîtes à Barduhr après que Cliveton l’ai laissé seul au bastingage. Mais le nain semble avoir la tête ailleurs et ne porte son attention sur Amar et Aurore que lorsque cette dernière fait remarquer son air absent. Sans autant d’enthousiasme qu’Amar, Barduhr accepte la présence d’Aurore avant de demander à ses compagnons de se regrouper pour discuter de sa dernière rencontre.

Réunis dans la cabine arrière, après avoir pris le temps de prendre quelque chose à manger, nos aventuriers s’installent autour d’une table et Barduhr commence à raconter à ses amis sa récente altercation. Dès le début des explications Lilith est particulièrement remontée contre l’humain ayant osé mettre en péril la vie de son compagnon. Sans lui laisser le temps de finir son récit, elle demande à ce que Cliveton participe à cette discussion. L’énervement de la tieffeline est palpable et dès l’entrée du jeune homme, ses questions accusatrices traversent la pièce. Avant même d’avoir la possibilité de lui répondre un cercle de lumière doré se trace sur le plancher de la cabine. Lorsque celui-ci se referme, toute la zone s’illumine d’une forte lumière de son périmètre jusqu’a son centre ou se trouve Aurore. Celle-ci explique succintement que nul ne pourra désormais mentir. Sans plus d’explication la discussion sur le contrat d’assassina reprend. Personne ne semble en savoir plus à propos de cette affaire, mais nos compagnons décident néanmoins de mener l’enquête. Tout au long de la conversation Lilith manifeste un intérêt inhabituel envers cette énigme qui ne semble pourtant pas la concerner personnellement. Elle pose beaucoup de question et semble pleine de curiosité. Prenant le temps de faire faire une copie du document elle dicte le texte ainsi que chacun des noms de la liste à Amar qui exerce un autre de ses arts, la calligraphie. « Tedron Inazeiros, Oliver Rushman… ». Lorsque ce nom est prononcé à haute voix, alors qu’Aurore commençait à se désintéresser du sujet, elle relève brusquement la tête. Le geste fut suffisamment soudain pour que l’attention de tous les protagonistes soit attirée. Tournant son regard vers Amar, Aurore annonce le plus calmement du monde que Juste-Nuit est là. Ayant promis de la laisser revenir lorsqu’elle le souhaiterait, Aurore s’efface donc.
« C’est Elle qui l’a tué ! » s’exclama Juste-Nuit d’une voix retentissante tout en se levant, suite à quoi elle reste un moment décontenancée d’avoir contre toute attente réussi à s’exprimer. La réaction des autres ne se fait pas attendre. Lilith comprend les paroles de la paladine bien sûr mais Cliveton comprend que Juste-Nuit accuse la magicienne. La situation n’est évidement pas simple mais L’aasimar finie par réussir à calmer Cliveton en donnant toutes les informations dont elle dispose sur cet évènement de son passé. Mais malheureusement ses connaissances ne sont pas suffisante pour incriminer officiellement Aurore ou bien l’innocenter. La confusion est à son comble. Pour finir Juste-Nuit promet de faire toute la lumière sur le meurtre de son mentor et père de Cliveton et de répondre de ses actes si les preuves venaient à incriminer Aurore.

<Par Caroline> Après les révélations de Cliveton, nos aventuriers décident enfin du chemin à suivre, qui jusque là leur paraissait brumeux. Ils feront donc escale à Ikhâr comme prévu, avant de se rendre à Anthéone. Les discussions montreront que Cliveton est un piètre enquêteur : en sept ans, il n’aura recueilli quasiment aucune information sur l’affaire, et a failli lâcher dans le vide la seule personne reliée de près ou de loin aux victimes. De son côté, Juste-Nuit s’interroge de n’avoir jamais rencontré le fils de son mentor, alors qu’elle pensait avoir vécu avec ce dernier pendant six ans. Arrivé à Ikhar, le groupe s’apercevra bien vite de la nouvelle popularité de la compagnie des vents suite à leurs exploits réalisés dans le Nord. Barduhr et Amar se feront un plaisir pendant cette étape de visiter les nouveaux quartiers de la taverne, à savoir la capitainerie, et Amar se plaira à goûter divers breuvages pour fêter leur retour (et en profitera pour négocier leur gratuité pour services rendus). Côté recherches, le camp de Justicar, où certaines réponses concernant les avis de recherche placardés dans la ville, a été déserté une semaine après la fin de la grande transaction. L’enquête sur la mort de Pavois de Frêne et de Rushman semble au point mort dans cette ville. Plus vite ils repartiront pour Anthéone, plus vite pourront-ils peut-être dénicher quelque indice.

Malheureusement, il semblerait que leur départ doive être différé… Ils apprendront le lendemain de ce qui devait être leur dernière nuit ici qu’une personne étrange aurait tué tout ceux qui se trouvaient devant elle avant que des habitants armés ne viennent lui régler son compte. Femme aux yeux jaunes, teint pâle et cheveux blancs, serait-ce une sorcière qui se trouve à présent à la morgue ?


Avez vous déjà connu...
La peine d'un amour perdu de vue
Si vite retrouvé déjà disparu
Déchirant votre âme plus que vous ne l'auriez cru


Avez vous déjà noyé votre chagrin
Agare, flanqué de nains
Buvant jusqu'au petit matin
Laissant le monde tourner sans se soucier de sa fin


Cependant c'est assez
Retrouvez votre luth
Vos atours enfilez
Du barde composez la figure; la scène est votre lutte !


Ikhar la brillante est un théâtre !
Chaque passant y joue son rôle
Tour à tour acteur, scénariste ou voyeur
Chaque jour déploie son acte et mérite ses vers.


Au programme, ce soir, une étrange affection !
Qui, en loups, change les plus doux moutons.
Les victimes portent quelques noirs stigmates
Qui laissent pourtant les savants échecs… et mat. 

Heureusement, la compagnie des vents compte en ses rangs
Des héros de renoms, des combattants
Qui ont bâti des pyramides, fait fondre des glaciers !
Aucun mystère ne saurait leur résister.


Hauts les coeurs les amis, hauts les coeurs Bruffen Barrelbranch ! 
On ne saurait suspecter que le mal parmi eux s’est insinué
Et pourtant… au gré de leurs recherches ils le trimbalent
Ikhar en fut le creuset, Antheone en sera-t-elle le brasier ?


Si tu as aimé cette chanson, 
Lance une pièce à ton conteur
Et tends l’oreille, car à cette heure
Tu pourrais entendre gronder un dragon...

Version chantée:

Deplier

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