# Vengeance ## 25/06/20 - Le campement, les orcs, le chevalier ++++ Lire| Nous avons été engagés par le baron Arnis de Hautepierre pour protéger les ouvriers qui construisent une place forte à la frontière de la Principauté, à la lisière de la forêt de Myrviel.Avec la terrible sécheresse qui sévit, le baron craint qu’une incursion d’ores soit possible. Cela fait maintenant une semaine que nous patrouillons le secteur, et pas la moindre trace d’un ennemi aux longues canines. Une nouvelle journée de surveillance s’achève, ennuyeuse à souhait. La nuit est tombée et tout le monde est rassemblé autour du feu. À cause de la sécheresse, la nourriture est rare et le cuistot ne nous a servi qu’une maigre pitance. Archibald se rend alors compte qu’une armée d’orcs arrive par le nord. Nous sommes seulement quatre à pouvoir faire face à ces peaux-vertes qui sont extrêmement nombreux. Le combat s’engage, et nous faisons notre possible pour protéger les ouvriers. Certains tombent sous les épées des orcs, mais nous parvenons à en sauver le plus grand nombre. Après des heures de combat épuisantes, une armée alliée nous rejoint par le sud au galop, un chevalier au cheval blanc immaculé à sa tête. L’arrivée de ces guerriers signe l’arrêt de mort des envahisseurs, et de leur chef qui aura malgré tout le temps de blesser la monture du chevalier. Rapidement, ce dernier se présente à nous comme étant Artos, chevalier au service de la Reine Lysandra, accompagné de son écuyer Bertrand. Nous n’avons pas le temps de reprendre des forces que celui-ci nous annonce qu’une équipe prend la relève de notre tâche ici, et que nous devons le suivre pour une affaire bien plus importante : La Sorcière de Bourbevieux aurait des informations sur le sceptre des eaux, qui pourrait mettre fin à la sécheresse du royaume. (Par Caroline) ++++ ## 05/07/20 - Le marais, le saule, la sorcière, les striges ++++ Lire| Après la bataille des orcs Chevalier Artos, (écuyer Bertran) qui a décimé le chef des orcs Reine Lisandre, Sorcière de Bourbevieux, sceptre des eaux. Les chevaliers nous relèvent pour qu’on puisse mener à bien cette mission. Nous suivons Artos, qui nous mène à travers les marais. Ces derniers sont secs, nous n’avons donc aucun mal à traverser la zone. Après deux heures de marche, À mesure que nous approchons de l’endroit où devrait se trouver la sorcière, la zone devient de plus en plus humide. Le brouillard se lève. Nous ne voyons plus qu’à 10m devant nous. Visiblement, la sécheresse n’a pas touché ce lieu. Une intersection, nous n’avons jamais été bons à choisir un chemin. Évidemment, nous tombons sur un cul-de-sac. Nous rebroussons chemin, avançons à travers la brume, enchaînons à travers le marécage. Nous arrivons au pied d’un immense saule pleureur. Quelqu’un est mort à ses pieds. Il semble complètement déshydraté. Soudain, Drugash et moi nous sentons très mal. La fatigue nous gagne, et en quelques secondes nous tombons dans un profond sommeil. Archibald et Alix nous raconteront plus tard la suite des événements : Ils ont tenté d’extirper mon corps de l’emprise maléfique de l’arbre, mais n’y parviennent pas tout de suite. Ils en sont sûrs, c’est l’arbre qui nous a fait ça. Archibald a tenté d’enflammer l’arbre, mais malgré un tir parfait, le feu ne prend pas. Alix, avec sa douceur légendaire, réveille Drugash en lui plantant sa dague dans l’arrière-train. Cela s’avère efficace, le demi-orc se réveille et tache de me réveiller à son tour. Nous fuyons le plus vite possible hors de portée de cet arbre maléfique, et reprenons notre route à travers ces marais de malheur. Nous longeons un étang. Soudain, une créature à la peau verte surgit de l’eau. Une vieille femme hideuse à la taille d’un ogre se tient devant nous. Elle ne semble pas agressive, et entame la discussion avec nous. Elle nous dit se nommer Zazarel. Artos s’approche d’elle en quête d’informations sur le sceptre, et soudain, l’affreuse sorcière s’est jetée sur lui ! Elle l’étreint entre ses bras difformes. Nous devons agir vite ! Nous combattons de toutes nos forces, espérant pouvoir sauver le chevalier des griffes du monstre. Mais à peine le combat commencé, la créature s’enfuit dans le marais et engloutit Artos. C’est alors que deux harpies surgissent et fondent très rapidement sur nous. Elles entament un chant qui envoûte Alix et Archibald. Ils étaient comme attirés par la harpie chantante. Mais quel est cet endroit de malheur ? Nos deux compagnons, les seuls à même de toucher cette harpie à distance, étaient hors d’état de nuire. Drugash et moi attaquions l’autre bête de toutes nos forces en espérant faire réagir la seconde et libérer nos compagnons de son emprise. Par la grâce divine, le combat aura été plus simple qu’attendu. Nous parvînmes a occire les deux viles créatures sans dommage aucun. Nous pressons le pas afin de retrouver la maudite sorcière et espérons pouvoir sauver Arthos avant qu’il ne soit trop tard. Nous restons très prudents face à cette nature maléfique pour ne pas à nouveau tomber dans un macabre piège. Après avoir traversé un bras d’étang au sec (pour ma part, les trois autres ont glissé et sont tombés à l’eau...) nous reprenons le chemin en espérant retrouver le plus rapidement possible le chevalier sain et sauf. Plus le temps passe et plus nous craignons pour sa vie. Nous arrivons sur une route pavée, avec de part et d’autre d’immenses colonnes aux allures antiques. Le calme ne durant pas, une nuée de Striges, un genre de gros moustiques mutants aux allures de chauve-souris nous fonce dessus. Heureusement ils sont peu résistants et tombent pour ainsi dire comme des mouches. (Par Caroline) ++++ ## 22/07/20 - Une pierre qui parle, un sorcière, un double, une coupe ++++ Lire| Notre traversée du marais nous mène à de grosses pierres placées en cercle. Au milieu de celles-ci, une autre, ronde, est disposée. Quand nous nous approchons d’elle, elle se met à parler ! Lorsque nous essayons de la faire rouler, elle s’indigne qu’on la touche ! Elle se met ensuite à nous poser des devinettes afin de mieux se connaître et d’accepter que nous la fassions rouler. Les deux premières ne nous posent guère de soucis, mais la dernière nous pose problème. La solution est mystérieusement soufflée à l’un d’entre nous, la voix provenant de l’eau du marais. Un lutin invisible se jouait de nous, nous faisant croire à une pierre parlante… La supercherie dévoilée, la petite créature s’enfuit, et nous roulons la pierre, comme nous aurions dû le faire dès le départ… Sous la pierre, un symbole : un nuage souffle sur l’eau qui se sépare en deux murs verticaux. Nous résolvons une fois de plus l’énigme, et l’étang s’ouvre par une incroyable magie, et nous permet d’entrer au sec. Nous pénétrons dans un tunnel sombre. Après une centaine de mètres, nous arrivons dans une pièce circulaire parcourue de racines du sol au plafond. Nous entendons des cris et un rire bien familier… Nous nous dirigeons le plus rapidement possible vers les cris, et trouvons la sorcière préparant le prince en vue de le cuisiner, ce dernier attaché la tête en bas. Ni une, ni deux, Drugash saute sur Zazarel, et en équipe nous terrassons la sorcière qui nous supplie de l’épargner. Elle nous explique qu’elle sait comment sauver le royaume : utiliser la coupe se trouvant dans l’antichambre de son antre. Sauver la reine sauvera le royaume. Cette information récupérée, nous détachons le prince et nous hâtons de pénétrer dans la pièce où se trouve la coupe, délaissant la sorcière. Encore une erreur de notre part, car celle-ci, souhaitant s’échapper, se fait immédiatement attaquer par un double. Le combat est acharné, nous avons du mal à distinguer les deux êtres, et l’une des deux tombe sous les coups de la seconde. Zazarel est morte, et sa « jumelle » disparait dans un nuage de fumée en même temps que l’âme de la sorcière quitte son corps. Nous n’avons rien pu faire pour éviter cela. (Par Caroline) ++++ ## 02/08/20 - Une épreuve, des monstres, un sanctuaire ++++ Lire| Nous retournons dans la pièce où se trouve la coupe. Une mystérieuse porte s’y trouve, nous laissons la coupe sous la protection du Prince, et pénétrons plus loin dans les profondeurs. Un véritable labyrinthe nous y attend. Après avoir passé les obstacles qui nous faisaient face et tué de nombreux monstres, nous arrivons finalement dans la dernière pièce, où nous trouvons, après avoir résolu une énigme… la coupe de vie ! De retour auprès de Artos, nous voilà donc, disposant d’une coupe, et ne sachant quoi en faire, faute d’avoir su sauver la maudite sorcière… Heureusement, le prince semble avoir quelques informations sur l’utilisation de cet objet magique, ayant le pouvoir de sauver la Reine, et le royaume avec. (Par Caroline) ++++ ## 02/09/20 - Wyks, vol de la coupe, enlèvement de bertran, course poursuite, soin et Herboriste ++++ Lire| Wyks, Auberge d’Isidore. Nous devons y retrouver Bertran. Nous souhaitons y passer la nuit, ne souhaitant pas attendre davantage l’arrivée de l’écuyer. C’est à ce moment que ce dernier entre dans l’auberge, suivi d’un individu encapuchonné qui poignarde Bertran. Le prince se précipite vers son écuyer gisant au sol. Soudain, Bertran se redresse, attrape la coupe à la ceinture de Artos, la glisse dans son sac et s’enfuit. Comprenant qu’un voleur s’est fait passer pour l’écuyer, nous nous lançons à sa poursuite. C’est alors qu’un carreau brise une fenêtre et vient se loger dans l’épaule du Prince qui a protégé Archibald de l’attaque. Il grimace, et nous crie de récupérer la coupe. Une course poursuite s’engage alors. Séparés en trois groupes, chacun de nous se révèle incapable de tenir le rythme de course effrénée des bandits, et perd leur trace. Maigre consolation, le sac du voleur est tombé à terre dans l’agitation, mais il s’est avéré être vide… Rentrés bredouille et honteux à l’Auberge, la malchance continue de nous poursuivre : le Prince est très mal. Isidore, l’aubergiste, pense qu’il ne passera pas la nuit. Cet homme se révèlera être quelqu’un de confiance veillant comme il le peut au bien être de Artos. Nous décidons de conduire le chevalier auprès de l’herboriste de Wyks, que nous réveillons à notre arrivée. Elle nous révèle que le carreau était empoisonné, mais que l’effet n’était que de causer le sommeil. Il semblerait que le Prince ait fait une réaction allergique au fiel de dragon composant la substance. L’herboriste nous concocte de quoi nous protéger contre le poison, et essaie de ralentir sa progression dans le corps du prince. Nous laissons le chevalier aux bons soins de Isidore, et partons à la recherche des voleurs. (Par Caroline) ++++ ## 09/09/20 - Retour de chez l'herboriste, visite du bazard de balthazard, les bousoles, les sacs ++++ Lire| Après une nuit de repos, nous nous rendons au Bazar de Balthazar, indiqué par les initiales BB brodées sur le sac du voleur. Après avoir passé les immenses portes de l’échoppe, nous y rencontrons un drôle de couple : un homme et un corbeau, le premier paraissant animal alors que le second nous faisait la conversation. Balthazar, enfermé dans le corps de son volatile, nous renseigne sur les propriétés du sac, qui s’avère être un objet magique permettant de transposer des objets d’un sac à son jumeau. Nous nous procurerons également dans cette boutique deux boussoles liées entre elles, pointant toujours vers l’autre. Nous plaçons l’une d’entre elles dans le sac afin d’essayer de localiser la coupe de vie. (Par Caroline) ++++ ## 16/09/20 - Les termes, le quartier des tavernes, la riviere assechée, ruelle des teintureries TODO ++++ Lire| ++++ ## 25/09/20 - Egouts, noyés, pierres secretes TODO ++++ Lire| ++++ ## 02/10/20 - Tué le roi des voleurs, ressucité prince TODO ++++ Lire| ++++ ## 09/10/20 - Voyagé, myrlune, prince tombé, appel au druite, tué manticores TODO ++++ Lire| ++++ ## 21/10/20 - Arbres blancs, pendus, ronces TODO ++++ Lire| ++++ ## 24/11/20 - Bandits, voyage, Blazac TODO ++++ Lire| ++++ ## 02/12/20 - Geants, Monastere, Epreuve TODO ++++ Lire| ++++ ## 08/12/20 - Retour, soupçons, imposteur TODO ++++ Lire| ++++ ## 16/12/20 - Monastère, escalier, labyrinthe, minotaure. ++++ Lire| Notre Prince n'était qu'une illusion ! Un immense monstre à tête d'éléphant doté d'un tentacule en guise de trompe se tient maintenant devant nous. Nos doutes étaient fondés, mais nous ne nous attendions pas à pareille créature. Elle était puissante, douée d'une magie destructrice. Dès que nous étions trop proches d'elle, nous étions terrassés par ses capacités mentales. Elle est même parvenue à rendre fou Drugash, qui a assommé Alix. Ce combat harassant a bien failli être notre dernier, mais nous avons fini par tuer le Tentaculaire. Vite, il fallait rebrousser chemin pour retrouver le véritable Prince ! Mais il y a aussi l'invasion de Fourche... Nous décidons de missionner Yanda, en qui nous avons confiance, d'aller à Myrlune donner l'autorisation au nom du Prince de repousser l'invasion de Fourche. Pour que sa parole soit entendue, nous lui donnons la lettre ainsi que la chevalière du Prince. Nous apprendrons plus tard que cela était une bien mauvaise idée... Quant à nous, nous chevauchons le plus rapidement possible en direction du monastère afin de retrouver Artos. Après une journée de cheval, nous arrivons. Aucune sœur n'est à son poste. Nous ne trouvons personne, toutes les pièces sont vides. Nous décidons de gravir les escaliers de l'épreuve des rois afin, nous l'espérons, de retrouver Arthos en vie. (Par Caroline) ++++ ## 05/01/21 - Laby, Sphere, cerf, soeurs, poulpe ++++ Lire| Nos aventuriers, déjà fatigués de leurs errances labyrinthiques, continuent à éprouver leurs nerfs entre les murs blancs, froids et bancals de cette épreuve royale. Le minotaure vient parfois briser la monotonie de ce dédal, bien que son passage reste très fugace. Bref, tout le groupe râle. Le groupe finit par trouver une nouvelle entrée vers la pièce abyssale, une grosse sphère flottant en son centre. Drugash, peut être tenté par l’appel du vide pour mettre un terme à ce supplice sans fin, s’approche du vide, s’y penche… et s’y cogne. Il trouve ainsi une voie invisible vers la sphère, s’en approche et ne résiste pas à l’envie de la toucher après avoir pris avec lui le sac magique de Balthazar. Une fois Drugash disparu, comme attendu, nous recevons dans l’autre sac un slip, signal convenu : nous sommes donc rassurés. Nous nous engageons dans la sphère l’un après l’autre… et chacun vécu une expérience différente. Pour sa part, Alix se téléporte dans une forêt de grands chênes, d’où sort un cerf majestueux. A mesure que le cervidé approche d’Alix, une lumière éblouissante mais chaleureuse se dégage de ses bois… jusqu’à faire se matérialiser un arc, l’arc d’Arly. Nous apparaissons ensuite dans une petite pièce circulaire, avec en son centre un petit autel en granit... qui devait servir de support pour la couronne du prince. Quatre sœurs de la lame sont là et nous attaquent sans attendre, malgré nos protestations pacifiques. Clémence, dans un élan de foi digne de sa grande vertue, s’est mise à genoux, à la mercie de la sœur qui l’agresse. Celle-ci en profite pour armer un coup fatal, l’amorce… et l’arrête au dernier moment. La sœur semble résister à une force en elle. Étrange mais bienvenu. S’ensuit un drôle de manège, presque ridicule : nous courons dans toute la pièce, tentant d'échapper aux lames.. sans grand succès pour Alix qui tenta de déposer la couronne sur son socle, dans une tentative un peu folle de raisonner les soeurs. Clémence remarque une sœur, celle qui semble agir étrangement, qui tient fermement un médaillon au creux de sa main. Clémence remarque également que toutes les sœurs disposent d’un médaillon semblable. Les aventuriers changent alors d’approche et tentent de plaquer les sœurs au sol pour leur prendre leur médaillon, ce qui finit par se révéler fructueux. Les sœurs délestées de ces objets tombent inanimées. Beaucoup de bruit se fait entendre derrière une porte... ce sont d’autres sœurs, nombreuses, qui viennent en renfort. Alix et Drugash tentent de fermer la porte pendant qu'Archibald et Clémence partent explorer une pièce annexe : ils y trouvent le prince et la mère supérieure enchaînés. Le prince est inconscient, on remarque plusieurs tuyaux qui sortent de son corps : quels traitements a-t-il pu subir ? Un poulpe géant et 2 Tantactuliens sont également dans la pièce, ils se préparent à nous affronter… Les 4 sœurs à terre se réveillent : elles vont retenir leurs semblables pendant que nous livrons notre combat contre ces monstres hideux, poisseux et tentaculeux. Bon courage ! (Par Anatole) ++++ ## 13/01/21 - Le Tyran Cérébral ++++ Lire| Sans attendre après avoir été révélé par la dissolution du sort de camouflage, deux tentaculiens se ruent sur Clémence et Archibald, tandis que le prince initialement allongé sur un autel, se redresse et arrache les tubes qui le relie à la mère supérieure toujours affaiblie. Il empoigne l’épée de celle-ci et se jette sur Drugash. S’ensuit une bataille acharnée contre le tyran cérébral resté derrière l’autel à bonne distance et les deux tentactuliens. A plusieurs reprise Clémence et Drugash sont victimes du control mentale des créatures et blessent leurs compagnons ainsi que la mère supérieure. Alix n’ayant pas besoin de telle influence, atteint également la mère supérieure avec l’une de ses flèches. Ignorant son ennemie au corp à corp, Archibalde n’a de cesse d’attaquer le tyran cérébrale, mais malheureusement ce dernier réussi à terrasser le magicien avec ces attaques mentales. La bataille se poursuit et nos aventuriers sont en mauvaise posture, lorsque deux soeurs du monastère surgisse par la porte menant à la pièce ou repose la couronne et se jette dans la bataille. Grâce à cette diversion, Clémence parviens à prendre le temps de ressusciter Archibald et ensemble nos vaillants combattants ne tarde pas à occire le second tentaculien de manière similaire à son acolyte, mort quelques instants plus tôt d’une flèche en pleine tête. Pendant ce temps, Drugash au prise avec le prince, tente à plusieurs reprise des manoeuvres de désarmement, afin de ne pas avoir besoin de blesser son adversaire. Lorsqu’il y parvient, il envoie l’arme si loin que le prince n’a d’autre choix que d’attaquer cette montagne verte à main nue. Le demi-roc en profite pour libérer la mère supérieure puis tente de passer par dessus l’autel. Malheureusement l’acrobatie tourne mal et le guerrier se retrouve à terre. La situation s’est renversée ! Les sous-fifre sont morts et le tyran se retrouve acculer de toute part. Tandis qu’il tente d’utiliser l’une des soeur comme bouclier contre les attaques d’Allié, Clémence se met à incanter. Aussitôt d’imposant amas de nuage sombre apparaisse au plafond de la salle. L’électricité semble parcourir toute la zone pour se concentrer en quelques instant et surgir en un éclaire net et sanglant. Transpercé de part en part par cette attaque, le tyran se redis un instant durant lequel le temps semble s’arrêter et le silence s’installe. Enfin la créature s’effondre sur elle même. La victoire est acquise. Nos aventuriers prennent le temps de penser quelques blessures. Archibald aide la soeur encore enserrée par une tentacule du tyran à se dégager. Elle accepte l’aide mais se retrouve fort gêné un fois dégagé et lâche rapidement la main du magicien. Comprenant que la guerrière se sent quelques peux blessée dans sa fierté d’avoir été secourue par un elfe au premier abord si chétif, Archibald donne une tape sur l’épaule de celle-ci et sans assister d’avantage s’écarte pour rejoindre Drugash. Ce dernier occuper à fouiller un coffre contre le mur derrière la dépouille fumante du tyran, viens de découvrir un nouveau parchemin. Une nouvelle pièce du puzzle que constitue le complot contre le prince d’Arly. Tandis qu’Archibald aide les soeurs désormais libérées de l’emprise mentale du tyran, à sortir du lieu de la bataille, le prince accompagné de Clémence et Drugash se rend dans la coure du monastère pour respirer l’aire frais de la montagne. Ils tombent alors nez à nez avec Sylnéria qui leur annonce que Fourche est tombée sous le contrôle de l’armée du Ponant. Celle-ci c’est ensuite divisé en deux. La majorité de l’armée se dirige vers Ferrance, la capitale d’Arly tandis qu’un contingent de guerriers fait route vers Myrlune afin de détruire le seul pont qui permettrait au renfort Nain de traverser la rivière Lyne et ainsi de renverser le court de cette guerre. Impossible pour le prince d’être sur tous les front. Réunis en un conseil de guerre de fortune, le prince demande à nouveau l’aide de nos aventuriers, qui se voient mandater par l’autorité royale pour défendre coûte que coûte le point stratégique de la ville de Myrlune. Après une nuit de repos au monastère, un signal d’alarme réveille nos héros. Trois griffons chevauchés par des elfes sont posés sur la plateforme de bois à flan de falaise. Grâce à eux le prince pourra se rendre à Ferrance rapidement et en toute sécurité afin de prendre sa place en tant que roi à la tête de l’armée de la Principauté d’Arly. (par Thibaut) ++++ ## 21/01/21 - La guerre, le dragon. ++++ Lire| Préparatifs Le Prince Tomar ainsi que la Mère supérieure et les sœurs de la lame sauvées des griffes du tyran cérébral et de ses sbires tentactuliens, il était temps pour tout le monde de défendre les terres d’Arly contre les agressions de son voisin belliqueux, le Ponant. Alors que le Prince, accompagné de la Mère supérieure et de Sylnéria, s’en furent à dos de griffon pour défendre Ferrance, les aventuriers ainsi qu’une cinquantaine de sœurs de la Lame dirigées par Elisée se préparèrent à prendre la route de Myrlune afin de sécuriser la ville, point névralgique de circulation pour les renforts d’Arly. Seul Bertrand, fidèle à son poste, resta aux écuries du Monastère pour prendre soin de la monture du Prince. La fière compagnie descendit de la montagne, un groupe d’éclaireurs constitué de 3 sœurs, d’Alix, et de Thorn, ouvrant la voie au reste des troupes. Les aventuriers purent notamment repasser sur les lieux de leur échauffourée avec Blazac, mais ne prirent pas le temps de s’y attarder : la guerre les attendait. Le calme La troupe progressait rapidement, dans le plus grand des calmes. Les sœurs de la Lame, calmes et déterminées, marchaient dans un silence religieux mais avec une détermination sans faille. Après un jour de marche et une nuit de repos qui se passèrent sans embûche, c’est finalement vers la Croisée des chemins que la tranquillité du groupe fut troublée commença à retentir. Ce fut d’abord Alix et le détachement d’éclaireurs qui purent percevoir les premiers frottements métalliques d’une armée en marche et le son des cors de guerre. Celle-ci prit le parti de se tenir en embuscade dans la forêt, épaulée par le Thorn, afin d’observer le mouvement des troupes, et pourquoi pas essayer d’assassiner discrètement d’éventuels éclaireurs ennemis, pendant que les autres éclaireurs s’empressèrent de rebrousser chemin pour prévenir le reste des troupes que l’affrontement était imminent. Il restait peu de temps à la compagnie pour s’organiser, car les cors de guerre et les bruissements métalliques de l’armée étaient désormais perçus par tous. C’est alors qu’Alix revint, porteuse d’une mauvaise nouvelle : l’armée ennemie qui marchait vers Myrlune comptait au moins 500 têtes, peut-être plus ! Fort heureusement, Yanda et son groupe de bandits rejoignirent les rangs pour bloquer le passage et ainsi protéger Myrlune. C’est donc dans la précipitation que se finirent les préparatifs avant que le choc des armées n’ait lieu : Archibald invoqua les 3 géants de pierre rencontrés précédemment en brisant le cristal offert par le jarl Borgun afin de renforcer les rangs des sœurs de la Lame qui bloquaient la route pour protéger Myrlune. Le reste du groupe se positionna de part et d’autres de la forêt pour empêcher tout détachement d’attendre le village. La tempête Les préparatifs à peine terminés, les soldats du Ponant surgirent sur la route, dégainèrent leurs armes et lancèrent une première charge d’infanterie contre la défense. Les sœurs et les géants ne les attendirent pas et chargèrent à leur tour afin de briser l’offensive. Les lignes de front se percutèrent dans un fracas assourdissant, alors qu’Archibald commençait à éclaircir les troupes à coup de boules de feu bien senties. La bataille faisait rage, les aventuriers usant de leurs sorts et techniques favorites pour éclaircir les troupes ennemis : boules de feu, foudres divines, flèches multiples, attaques circulaires… tout était bon pour infliger un maximum de perte au Ponant en un minimum de temps. Pourtant, malgré la confusion inhérente à toute bataille de cette ampleur, les aventuriers purent remarquer un phénomène des plus étranges : chaque corps tombé au combat, allié comme ennemi, était rapidement recouvert par des ronces, s’enroulant autour des cadavres jusqu’à les recouvrir complètement. Alors que la bataille faisait rage et que les troupes d’infanterie du Ponant essuyaient de plus en plus de pertes, un détachement de chevaliers mieux armés se lança dans la mêlée. Ceux-ci n’eurent pas beaucoup plus de succès et furent rapidement occis, à l’exception d’un chevalier ayant mis en difficulté Elisée, qui fut repoussé grâce à l’intervention foudroyante de Clémence et de son heaume d’Arly, qui foudroya également deux sœurs de la Lame, malchanceuses, sur son chemin. A peine débarrassés des chevaliers, ce sont les gardes d’élite et le Général de l’unité du Ponant qui se jetèrent dans la bataille, ne laissant aucun répit aux troupes d’Arly. Drugash et Alix, positionnés plus avant des troupes, essuyèrent notamment des coups d’épée violents qui manquèrent de les faire défaillir. Fort heureusement, Archibald couvrit Alix et l’assista dans l’élimination de 2 gardes d’élite, et Clémence apportait ses soins à Drugash pendant que celui-ci opérait un repli stratégique, son bouclier ne le protégeant que très peu des assauts puissants et déterminés de ses adversaires. Dénouement C’est alors que l’impensable se produisit : les ronces, qui recouvraient toujours les cadavres des malheureux tombés au combat et prenaient une telle ampleur qu’il devenait difficile de combattre sur ce terrain, finirent par attaquer les combattants des 2 bords : c’est ainsi que le Général et les 2 gardes d’élite restants se retrouvèrent ensevelis et anéantis alors qu’ils tentaient de porter un coup fatal au demi-orc déjà bien amoché. Le roncier s’étendait, engloutissant tout sur son passage, et nombreux furent les soldats du Ponant et les sœurs de la Lame à ne pas s’enfuir à temps pour survire à cet assaut soudain. Les armées n’étaient pas au bout de leur surprise : après avoir pris une ampleur imaginable, le roncier fut alors frappé par un éclair, et une forme immense et inquiétante émergea des ronces fumantes : un dragon, décharné, gangréné par les ronces, ce qui lui donnait une couleur verdâtre peu reluisante, nommé Roncecroc. Celui-ci prit la parole et s’exprima en ces termes : « – Misérables, vous êtes sur mes terres, ceci est mon Royaume ! » L’effroi se lisait sur tous les visages alors que la poitrine du monstre se gonflait et que celui-ci s’apprêtait à souffler son feu destructeur sur les armées ; il semblait que l’aventure allait se terminer par un barbecue géant. Soudain, un cri strident venu de Myrlune transperça les oreilles de tous les êtres présents, et le dragon s’interrompit soudainement dans son élan, épargnant ainsi les troupes. « – Êtres insignifiants, aujourd’hui je vous laisse la vie sauve, pour que vous puissiez porter ce message : devenez mes sujets, ou bien je vous anéantirai tous, jusqu’au dernier ! », vociféra-t-il. C’est en ces mots que le dragon conclut cette rencontre, et s’éloigna du champ de bataille en volant. Bilan Passée la stupeur, l’effroi, et finalement un soulagement mêlé d’incompréhension, il était temps de faire les comptes pour la troupe d’aventuriers : bien que l’armée ennemie ait été mise en déroute, la victoire était loin d’être totale et de nombreuses troupes d’Arly avait péri ou étaient blessées. Néanmoins, la ville avait été épargnée, le pont permettant le passage des renforts était toujours debout, et les aventuriers étaient toujours en état de se battre (non sans l’intervention des soins sacrés de Clémence). Le groupe repartit alors en direction de Myrlune afin de se reposer, de se préparer à de nouveaux assauts des troupes du Ponant, et avec la ferme intention d’en apprendre plus sur Roncecroc... (Par Thibault) ++++ ## 27/01/2021 - Myrlune, conseil, arbre blanc, parchemin, druide, griffons ++++ Lire| De retour à Myrlune, soeurs de la lame et bandits furent pris en charge par les habitants pour être soigné. Nous nous rendîmes, mes compagnons et moi même à l’Arbre-Coeur, mais cette fois-ci personne ne se trouvait à l’accueil pour nous recevoir. Nous montâmes un premier escalier et arrivâmes devant des portes ou nous nous fîmes surprendre par un gnome fort peu aimable qui doutait que nous fûmes envoyé par le prince. Un Elfe surprit la scène et en profita avec amusement avant qu’il ne nous invita à monter un second escalier qui nous amena en haut de l’arbre-coeur. Là nous apprîmes au dernier membre du conseil de Myrlune qu’un dragon nommé RonceCroc avait fait son apparition. Le conseillé nous répondit que celui-ci était sensé être mort, tué par feu la reine il y a de sela bien longtemps au terme de plusieurs années de conflit entre le dragon et la famille royale d’Arly. Pour obtenir plus d’information l’elfe nous conseilla de poser nos question au prince en personne. En sortant de l’arbre coeur, un pinçon nous guida par l’intermédiaire d’Alix vers la clairière des lampignons. Là se trouvait l’arbre, blanc par le passé, il était désormais noircis et semblait mort. Nous découvrîmes également le cadavre d’un elfe pris dans les ronces détenant un parchemin qui fut écrit par Lémarviel. Celui-ci s’était lancé à la poursuite de « la source du mal » en direction du sud. Nous décidâmes néanmoins de remonter jusqu’à l’auberge de la plume pour confier les informations que nous receuillîmes et les conclusions que nous en tirâmes à propos de l’éventualité selon laquelle les cadavres dans les ronces pourraient servir à nourrir RonceCroc. C’est alors que quatre cavaliers de griffons nous retrouvèrent. Ils apportèrent des nouvelles du prince Arthos qui, aillant eu vent de rumeurs concernant la ville de Rempart, nous demandait de mener l’enquête sans plus attendre afin que rien ne vienne empirer la situation de conflit déjà critique entre Arly et le Ponan. Sans plus attendre nous montâmes avec les cavalier sur les montures ailées - non sans difficulté pour Clémence - et nous nous envolâmes pour la suite de nos aventures. (Par Thibaut) ++++ ## 03/02/2021 - Monstres, Ronces, Passage ++++ Lire| Journal de Drugash, page 42 Cher journal intime, Le voyage à dos de griffon était grisant (c’était ma première fois), mais le cheval c’est quand même plus confortable. Les elfes parlent peu et ne sont pas très sympathiques (même pour des elfes). On a fait une petite partie du trajet le soir-même, avant de nous poser pour nous reposer. Heureusement qu’Alix a pu chasser pour nous, parce qu’on était à court de rations, il faudra qu’on pense à faire le plein à l’auberge la prochaine fois. On est repartis le lendemain, très tôt, et après plusieurs heures de griffon (ça fait vraiment mal au derrière à force), on est arrivés à Rampart. La ville était mal entretenue, il y avait des grosses ronces partout. Ah et c’était complètement désert aussi (si on excepte les cadavres de soldats d’Arly empêtrés dans les ronces), tout le monde semblait avoir décampé en vitesse de l’endroit. Quand on a enfin pu mettre le pied à terre, devant l’entrée de la ville, les elfes sont reparties aussitôt (c’était pas pour me déplaire) et on a pu commencer l’exploration. Notre objectif : atteindre le cœur de la ville, parce que c’était là qu’il y avait le plus de ronces, et peut-être des indices sur ce qu’il se tramait. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant qu’on se fasse attaquer : des grosses créatures, ressemblant à de gros ours bruns (en plus moche), nous ont foncé dessus ! D’abord 2, puis une troisième, et enfin 2 autres ! Heureusement qu’on est balèzes et qu’on les a démolies avant qu’elles ne puissent vraiment attaquer (j’en ai massacré 1 et décapité une 2ème ! C’était le meilleur moment de la journée, j’avais du sang partout). Après la baston, on a repris l’exploration de la ville, pour finalement escalader les remparts intérieurs avec nos cordes et nos muscles (sauf pour ceux qui friment à voler et se téléporter) et les redescendre pour arriver au cœur de la ville. C’est là qu’on a vu que les ronces sortaient d’une grotte étrange ! On s’est enfoncés dans la grotte, on a passé un petit lac sombre pour déboucher sur un couloir étroit. Il y avait une lumière rouge qui pulsait au fond du couloir, c’était bizarre, et quelques secondes après avoir vu ça, les ronces nous ont attaqués ! Pas le temps de réagir, on était complètement immobilisés, étouffés, transpercés par les épines, sur le point de mourir sans honneur, quand le cerf d’Arly est apparu devant nous, et nous a sauvés. Je sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais quand j’ai rouvert les yeux, on était libres de nos mouvements, en pleine forme, et la lueur rouge pulsante s’était changée en lueur verte calme et rassurante… Par contre l’endroit par lequel on était rentrés n’était plus là. Dans quelle galère on a encore réussi à se fourrer (Thibault) ++++ ## 10/02/2021 - De l'autre coté du Rempart. ++++ Lire| Ah Caramel ! Voila que tu te réveilles ! J'espère que tes blessures vont vite se refermer. Je vais prendre soin de toi. C'est une sacré journée qu'on a vécu ! J'ai bien besoin de faire un peu le point, si tu as la force de m'écouter. Et sinon, laisse toi bercer par ce récit... Je suis un peu confus après avoir manqué d'étouffer, étranglé par les ronces : je plane un peu, encore perturbé par cette lumière douce et chaude... j'ai envie de faire quelques brasses dans le petit lac à côté mais diantre que c'est froid ! Vraiment froid, je sors vite me sécher. C'est tout. C'est pas franchement mon moment de gloire. Le groupe remis sur pieds, nous nous dirigeons vers ce qui semble la sortie, c'est à dire un boyaux d'où émane la lumière verdâtre. Et à la surface, nous tombons des nues. Nous sommes toujours à Rempart mais... tout est différent. La forteresse est en ruine, comme si nous avions traversé les siècles. Pas un signe de vie, pas un bruit, pas un souffle. Je n'ai pas bien le temps de comprendre, que je vois Drugash qui fait de grands signes en direction de silhouettes venant à notre rencontre : il a l'air soulagé de voir des signes de vie ! Clémence n'a pas l'air aussi sereine, elle nous fait remarquer que les silhouettes en question ont une peau comme... écailleuse. Une grosse varicelle ? Dans le doute, je tire une flèche de sommation mais ceci n'a pour effet que de leur faire accélérer le pas: ils nous foncent dessus, et ce n'est clairement pas pour nous offrir des fleurs. Heureusement qu'Archibald, le bourrin du groupe, calme nos assaillants avec un de ces déluges de flamme dont il a le secret. C'est presque trop facile ensuite que d'abréger les souffrances de ces pauvres bougres... N'empêche, un cadavre c'est pas sensé briller puis s'évaporer, si ? MAIS ON EST OU BORDEL ?! Après discussion avec les camarades, on croit comprendre que Rempart est une ville fortifiée construite de chaque coté d'un "passage" entre deux dimensions. Mais dur dur d'en savoir plus pour le moment ! Ce n'est déjà pas évident de s'orienter. Nous partons au hasard, à l'ouest. Nous tombons rapidement sur une grande tour. Perché dessus, un étendard rouge qu'on ne peux pas louper. A l'intérieur de la tour, d'autres lépreux nous attendent... et on ne peut pas louper le gros crane de dragon au fond de la pièce, surmonté de bois de cerfs. Mais soudainement, un éclair vert traverse le ciel et Roncecroc apparait, toujours aussi vert, toujours aussi énorme, mais cette fois accompagné par une sorte de spectre pas sympathique, qui le chevauche. Petit détail, ils nous foncent dessus. On se pousse pour se mettre à l'abri dans la tour. Eliminer les gardes-fantômes-lépreux-d'Arly n'est plus vraiment un obstacle, nous frappons dans le tas et les éliminons rapidement. Mais le dragon est là ! La première vague de feu qui nous atteint nous rappelle cruellement notre faiblesse face à la puissance de ce monstre. Toi tout particulièrement Caramel, tu t'en souviens. Ah, et Archibal aussi je crois, mais bon il tombe pour un rien. Heureusement que Clémence a plus d'un soin dans son sac. Drugash, dans un héroïque élan suicidaire, bloque la porte de toute sa carrure. Il ne semble pas intéressé par l'option "fermer la porte". Je ne comprends pas les orcs. La seconde vague était redoutée d'avance, de même que le spectre qui arriva au contact de Drugash. Et pas pour rien, puisqu'en une attaque il met Drugash à genoux. Ses tentatives de contrer les lames du sorcier étaient vaines et vouées à l'échec. Pendant ce temps, avec Archibal on essaye de faire quelque chose avec ce crane de dragon au fond de la pièce. En même temps il est luminescent, alors on se doute bien qu'il faut le péter. Et c'est pas une mauvaise idée, on voit que le dragon réagit lorsqu'on tape sur ce crane. C'est quand même du bol qu'on affronte ce bestiau à coté de son talon d'Achille, mais on va pas s'en plaindre. Voyant que le crane se fragilise, le spectre déchaine des météores autour de l'autel pour nous empêcher de le détruire. C'est pas très malin, puisque les météores tombent aussi sur le crane et blesse sérieusement le dragon. Ou bien je n'ai pas bien compris sa subtile stratégie. Un crane, même de dragon, ça reste un crane. Il a fallu drôlement s'acharner dessus mais quand on le voit exploser, on pousse un soupir de soulagement. A l'extérieur, le dragon disparait dans un effet un peu bizarre. Le spectre semble déstabilisé par cette perte, ce qui nous permet de reprendre le dessus et après plusieurs assauts, c'est avec un rictus de satisfaction que Drugash lui porte le coup de grâce. C'est fini, il a disparu. On pourrait se demander si nous n'avons pas rêvé. Je me précipite vers toi Caramel pour te donner les premiers soins, en attendant que Clémence vienne me porter assistance. Ne t'inquiète pas, demain tu seras sur pattes. Tu dors... Nous avons tous besoin de repos. (Par Anatole) ++++ ## 17/02/2021 - Dragon, Spectre, Druide ++++ Lire| La lumière violette aveuglante faiblit, je recouvre peu à peu la vue. Mes camarades sont tous debout, quelle belle surprise après un combat aussi rude… Alix est à genoux. Je m’avance vers elle et je la vois pleine de désespoir penchée sur le corps inerte de Caramel, sa main pleine de sang appuyant sur le ventre de l’animal. Encore une fois, j’utilise le pouvoir que la déesse Dénora m’a offert afin de rendre la santé à la louve. Ce combat contre un dragon immense est un spectre puissant nous a épuisés. Nous savons que nous avons peu de temps, mais nous devons nous reposer. Nous nous asseyons et Archibald nous prépare une infusion magique qui nous aidera à reprendre des forces pour la suite de l’aventure. Il nous faut repartir. Où ? Nous ne le savons pas… Nous errons dans ce monde inconnu qui nous semble pourtant si familier. Nous prenons un chemin qui mène vers le nord et arrivons après quelques heures de marche à des maisons en ruines. La civilisation semble avoir disparu depuis des décennies. Un peu plus loin, Nous apercevons un arbre, un arbre noir que l’on reconnaîtrait entre mille : c’est l’arbre deuil, exactement le même que celui de la clairière aux lampignons. Au pied de l’arbre se tient une petite fille à la robe blanche immaculée. Enfin une présence rassurante dans ce monde qui ne nous inspire que de la terreur. Pour ne pas l’effrayer, je demande à mes compagnons de rester en arrière et je m’approche doucement d’elle. Je m’aperçois qu’elle est en pleurs. Essuyant ses larmes, elle dit s’appeler Lucielle. Elle nous raconte que nous devons aider sa maman, la soigner. Entre deux sanglots, elle narre l’histoires de ce dragon qui aurait tué tous les habitants. Elle raconte que sa maman se sent coupable, que le dragon lui a brisé le cœur et qu’il faut que nous détruisions « les racines du mal ». Mes camarades, qui entendent le récit de la petite fille ne comprennent pas plus que moi ce qu’elle souhaite nous dire. Qui est sa maman ? Où peut-on la trouver, comment peut-on la soigner et que sont ces « racines du mal » dont on nous parle depuis plusieurs fois maintenant ? Sans avoir le temps de lui poser toutes ces questions, la petite fille se tourne vers une des maisons en ruine et s’y dirige. À mesure qu’elle avance, son image devient translucide. Elle rejoint un homme qui semble être un fantôme. Il lui tend la main, elle la prend et tous deux disparaissent dans un nuage de fumée apaisant. Plus nous avançons dans ce monde lugubre, plus nous nous sentons perdus quant à notre tâche. Il nous faut continuer. Nous reprenons la route, réfléchissant à ces énigmes sans ralentir le pas. À nouveau, nous apercevons un arbre. Un arbre immense. Nous n’en connaissons qu’un qui puisse être aussi imposant : l’arbre cœur de Myrlune. Encore un élément de notre monde qui semble avoir son image ici. Plus nous nous approchons, plus il est évident que l’arbre est malade. Ses feuilles sont quasiment toutes mortes, des quantités de ronces gravissent peu à peu sont tronc immense, et son écorce semble recouverte d’écailles… Ces écailles qui recouvre également le corps des malades de la lèpre reptilienne. Drugash s’approche, dégaine son épée et gratte le tronc de l’arbre. Ce dernier frissonne, quelques une de ses feuilles tombent, le tronc semble se déformer et à sa surface nous apparaît... un visage ! Un visage tordu de douleur. Nous croyons reconnaître le visage d’un elfe. Oui, c’est Lemarviel ! Enfin ! Nous allons peut-être avoir les réponses à nos questions, et démêler cet épais mystère. Mais, l’elfe semble tellement souffrir qu’il n’a le temps de nous dire que ceci : l’arbre cœur se meurt, il faut occire le dragon afin de le sauver. Le dragon ? Mais nous avons tué le dragon… Et l’arbre ne semble pas être en voie de guérison. Encore une fois, nous sommes totalement perdus. Heureusement, L’esprit vif de notre mage nous sauvera. Archibald pense que la coupe de vie peut nous aider. Il la remplit de l’eau de son outre, puis la verse aux racines de l’arbre. Immédiatement, l’immense chêne frissonne. Quelques taches de lèpre disparaissent, le tronc se déforme, laissant à nouveau apparaître le visage de Lemarviel. Cette fois, l’elfe a le temps de nous expliquer de nombreuses choses, mais j’avoue que cela reste confus dans mon esprit. Je retranscris dans ce journal de façon pêle-mêle ce que je crois y comprendre: ⁃ la lèpre serait liée à la reine Lysandre, plus précisément à la mort de sa fille et de son mari. ⁃ L’arbre deuil représente le chagrin qui ronge le cœur de la reine. ⁃ Le crâne de Roncecroc se trouverait dans la salle du trône de Ferrance. Cette information semble encore plus obscure que les autres, si cela est possible, puisque nous avons vu ce crâne dans la tour et que nous l’avons détruit… ⁃ trouver ce qui ronge le cœur de la reine pour la soigner ainsi que l’arbre deuil. Bref, ce monde des morts semble être le monde de la métaphore, et je ne me sens clairement pas dans mon élément. Je ne comprends rien à tout cela, mais je me rassure en me disant que dans l’esprit de l’orc cela ne doit pas être très clair non plus… Apparemment, Archibald et Alix, nos compagnons Elfes, semblent moins déboussolés par toutes ces énigmes. Nous prenons la décision de retourner à l’arbre deuil. La coupe de vie n’a pas soigné l’arbre cœur, mais elle a tout de même eu un effet bénéfique alors nous tentons le même procédé sur l’arbre deuil, mais rien de se passe. Drugash et moi souhaitons tenter une approche plus terre à terre et suggérons d’enlever les ronces qui rongent son tronc à coups d’épées. Nous y passons quelques heures. Épuisé, l’orc s’appuie contre l’arbre, pose sa main sur une racine et sent comme une onde au battements réguliers provenant du sol. Le sol serait en vie ? Nous prenons la décision saugrenue de creuser cette terre meuble à la recherche d’un cœur qui se cacherait en dessous… c’est alors que les ronces se meuvent, et nous attaquent ! Elles nous griffent les mains, bougent en tous sens, tentent de nous lier les poignets. Malgré la douleur de nos mains ensanglantées nous sommes galvanisés à l’idée d’être sur la bonne voie ! Il y a quelque chose sous cette terre que les ronces souhaitent nous empêcher de trouver ! Chacun de nous saigne abondamment des écorchure profondes creusées dans nos bras, la terre souillant nos blessures. Mais nous savons que nous ne devons pas nous arrêter là. C’est alors que Alix pousse un cri de joie. Il a trouvé un trou sous l’arbre, À l’intérieur duquel se trouve un cœur enserré par des quantités de ronces qui blessent le cœur un peu plus à chaque battement. Nous essayons de libérer le cœur des ronces, sans succès. Nous voyons alors Drugash ouvrir sa gourde et en déverser le contenu sur les ronces et le cœur. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête, et évidemment cela n’a eu aucun effet. À nouveau, c’est la coupe de vie qui sera salvatrice. À peine Archibald a-t-il versé l’eau de la coupe que les ronces semblent agressées par le liquide. Elles sont rongées dans un sifflement strident, relâchent le cœur et reculent à toute vitesse dans le sol. Autour de nous, toutes les ronces semblent se flétrir et tombent au sol. Elles meurent les unes après les autres. Quant au cœur, ses plaies se referment. Puis, une lumière violette se met à briller de plus en plus vivement. Et comme pour le dragon et le spectre, le cœur disparaît. Le calme ne durera que quelques secondes, l’arbre deuil s’effondre sur Archibald qui se trouvait dans le trou. Heureusement, l’arbre était mort et le mage n’a donc pas été blessé. Drugash et Alix se hâtent de le dégager. Nous prenons un court instant pour panser magiquement nos plaies, et retournons rapidement à l’arbre cœur. Nous y voyons un arbre moins misérable, et le visage de Lemarviel, toujours sur le tronc, sourit. Il nous demande de planter un nouvel espoir à la place de cette maladie. Alors, un énorme gland en forme de cœur tombe à mes pieds. Nous allons immédiatement le planter à la place de l’ancien cœur, sous l’arbre deuil. Très rapidement, une nouvelle magie se met à l’œuvre : l’arbre pousse, le jeune chêne grandit et remplace l’arbre deuil. La nature revit sous nos yeux, et aux alentours les ruines se redressent et les architectures elfiques réapparaissent… Une femme apparaît devant nous. C’est la Reine, qui nous remercie au nom d’Arly pour tout ce que nous avons fait dans ce monde maudit. Mais, ce n’est pas terminé. Elle nous demande de sauver son fils et Arly. Elle nous demande de mener l’armée à la bataille. Nous avons la joie de voir la fille et le mari de la Reine réapparaître à ses côtés. Mais cette vision du bonheur retrouvé ne dure pas. Nous disparaissons. Tout est noir. Le temps semble suspendu. Nous ne sommes nulle part… Je ne saurais dire combien de temps nous avons passé dans ce néant. D’un coup, nous apparaissons debout à Goruscal devant le spectacle que nous redoutions : deux armées se font face. D’un côté le Ponant, de l’autre Arly. Surprenamment, derrière nous se dressent des soldats. Une armée qui semble perdue, désorientée. Chacun deux porte les couleurs d’Arly. Nous ne pouvons pas nous attarder sur leur apparition mystérieuse, et les convainquons de joindre le combat. Enfin, une dernière bonne nouvelle apparaît au loin : au nord, l’armée des nains est en route ! ++++ ## 10/03/21 - Armées, Grizzly, Fin ++++ Lire| Alors ça y est, on y est enfin. La grande bataille qui va opposer l’armée d’Arly à celle du Ponant. C’est ici, aux abords de Goruz Kal, que nous allons arrêter l’avancée de ces fourbes du Ponant et défendre Arly au péril de nos vies. Nos discours de motivation ont eu un succès mitigé ; il va falloir convaincre les soldats qui nous suivent par les armes ! Et cela s’engage mal : alors que l’on s’approche des deux armées pour prendre part à la bataille, on se fait arroser par des projectiles tirés par des armes de siège planquées derrière les lignes du Ponant. Heureusement, l’armée naine de Fort Colline, arrivée à point nommé, a tôt fait de nous débarrasser de ces engins, nous permettant de nous focaliser sur le cœur de la bataille. Alors que nous galopons pour prêter main forte aux forces d’Arly, la bataille fait déjà rage et les armées s’affrontent avec la détermination des soldats qui savent le combat décisif. Le Roi Tomar lui-même est en plein cœur du combat et décime les malheureux soldats ennemis qui tentent de l’approcher. Mais nous voyons un ennemi à la carrure imposante se diriger droit vers lui, bien décidé à en découdre : un mastodonte de plus de 4 mètres de haut, surnommé « le Grizzly ». Nous décidons rapidement de prêter main forte au Roi, qui aurait bien du mal à se défaire de cet adversaire seul malgré sa dextérité au combat. Mais il est compliqué de traverser la mêlée, et nous sommes rapidement arrêtés dans notre élan par des Chevaliers du Ponant. Nous réussissons à nous défaire de ces indésirables, soit en les tuant, soit en les effrayant suffisamment pour qu’ils abandonnent le combat ; Archibald a même réussi à en semer un en se téléportant hors de sa portée (en me donnant une sacrée frousse au passage, distraction qui m’a valu une nouvelle cicatrice à l’avant-bras). C’est précisément au moment où nous arrivons à rejoindre Tomar (Clémence en volant, Archibald en se téléportant, Alix et moi avec nos bonnes vieilles jambes) que celui-ci se prend un vilain coup du Grizzly et est projeté plusieurs mètres en arrière, inconscient. Alors que nous assistons avec horreur à ce que nous pensons être le coup de grâce achevant Tomar et balayant les espoirs d’Arly, une silhouette en armure armée d’une épée enflammée apparaît, s’interpose, pare le coup fatal, et riposte en frappant la visière du titan. Il s’agit de Lysandre (ou son fantôme ?) qui est venue nous prêter main forte une dernière fois avant de s’évaporer. Tout repose (une nouvelle fois) sur nous désormais. Ce court répit nous aura au moins permis de nous mettre en position pour combattre le Grizzly. Ce combat était le combat le plus intense de toute ma vie. Nous avons appliqué toutes les manœuvres que nous connaissions pour affaiblir et incapaciter le colosse : aveuglement, désarmement, déstabilisation à l’aide d’une corde, nous ne l’avons pas lâché une seconde, et heureusement car même ses coups de poing auraient pu suffire à nous tuer. C’est moi qui ai porté le coup de grâce, en transperçant le crâne de ce monstre avec mon épée, alors qu’il tentait de se relever après une action conjointe de Clémence et d’Alix pour le faire trébucher, et pendant qu’Archibald le faisait cuire dans son armure à coups de flèches enflammées. Une fois mort, le corps du Grizzly a rétréci jusqu’à reprendre la taille d’un être humain normal : sa carrure venait probablement d’une puissante magie. Tricheur ! Le Grizzly vaincu, l’armée du Ponant n’avait plus aucun atout à jouer et est vite partie en déroute : la victoire d’Arly a été totale pendant cette bataille, et il ne fallut qu’une semaine à l’armée pour repousser les assaillants et récupérer la ville de Fourche. De notre côté, nous sommes rentrés à Ferrance avec le Prince, qui n’était fort heureusement pas grièvement blessé et s’est vite remis de son combat contre le Grizzly. Celui-ci nous a convoqués dans la Salle du Trône, afin de nous remercier pour tout ce que nous avions fait pour lui. C’est qu’on en a parcouru, du chemin, depuis qu’on a rencontré pour la première fois ce « Chevalier Arthos » ! Le Roi, dans son immense bonté et son infinie gratitude, nous offrit à chacun une terre dans le comté de Wyks, ainsi que des œufs de griffon de la part des Elfes, en remerciement pour avoir apaisé l’âme de Lysandre. Il nous fit également diverses propositions, pour continuer à le servir et à servir la Principauté. Voici qui nous sommes aujourd’hui : - Clémence, Grande Prêtresse d’Arly, chef spirituelle et religieuse guidant tous ceux qui cherchent la Lumière et construisant des maisons d’accueil pour les nécessiteux sur ses terres ; - Alix, Ambassadeur d’Arly, dont la mission est d’assurer les relations diplomatiques ainsi que d’organiser l’espionnage et le contre-espionnage pour le Roi (des rumeurs probablement infondées suggèrent qu’il userait de ses pouvoirs et relations pour fomenter un coup d’État contre le Roi) ; - Drugash, Chef des armées du Nord, qui assure la protection de toutes les terres du Nord ainsi que de la formation des soldats de ces régions (qu’il surnomme affectueusement les « peigne-culs »). Seul Archibald n’a pas encore accepté la proposition du Roi de devenir le Grand Archimage d’Arly et s’offre le luxe de la réflexion. Et c’est ainsi que notre petit groupe d’aventuriers parfois pas très doués a sauvé la mise plusieurs fois à toute la Principauté d’Arly, non sans l’aide de leurs nombreux et précieux alliés ! ++++